Pour notre seconde journée à PingYao, nous voulions emmener Mr T dans un endroit original et dépaysant....et nous n'avons pas été déçus !!
Nous avons commencé par visiter la résidence de la Famille Wang (mais je vous en parlerai dans le prochain et dernier post) malheureusement sous la pluie que avait refait son apparition. Puis nous avons suivi les conseils du Lonely Planet et sommes partis à la découverte du village troglodyte de LiJiaShan.
Comme souvent ici, le voyage fut plus long qu'il n'y paraissait en regardant la carte... et comme ni le guide ni le chauffeur n'y avaient jamais mis les pieds ce fut une virée des plus attrayantes!! Avec le chauffeur qui visiblement n'avait jamais utilisé son GPS et qui tournait dans n'importe quel chemin dès que le GPS le lui indiquait même si c'était une entrée de chantier.... bon au bout d'un moment il a quand même fini par comprendre qu'on était plutôt censés rouler sur des routes!! Plus les chinois à qui on s'adressait et qui ne voulaient pas dire qu'ils ne savaient pas (il ne faudrait surtout pas perdre la face...) et qui nous envoyaient tous dans des directions opposées... nous avons mis plus de trois heures pour y arriver mais cela en valait vraiment la peine, d'autant que la pluie avait disparu entre temps et laissé place à un grand ciel bleu comme nous n'en voyons que rarement à Wuhan.
LiJiaShan (李家山), littéralement "Montagne de la Famille Li", est un vieux village de 550 ans environ à flanc de montagne et dont les habitations sont troglodytes. Il faut savoir que dans le Shanxi cela se pratique depuis 5000 ans et qu'à une époque un quart de la population de cette province vivait ainsi sous la montagne, l'été au frais et l'hiver relativement au chaud... cela leur permettait également d'être mieux protégés en cas de tremblement de terre ou de feu de forêt. Maintenant ils ne sont "plus que" 3 millions dans le Shanxi (et quand même quelques 30 millions dans toute la Chine...) à vivre dans ces habitations qui malgré ces avantages ont quand même le gros défaut de ne pas avoir l'eau courante ainsi que l'assainissement....
C'est pourquoi le village, qui autrefois abritait jusqu'à 600 familles, ne compte plus guère qu'une cinquantaine d'âmes et j'avoue que celles que nous avons rencontrées ne sont vraiment plus très jeunes... Néanmoins nous avons quand même vu quelques panneaux "explicatifs" signe que la région est consciente de la valeur de ce patrimoine et que certainement des actions seront entreprises pour la préservation de ce lieu...
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nous atteignons enfin LiJiaShan, perché à flanc de montagne... |
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pour nous le chemin finit à pieds, la voiture étant restée plus bas... |
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en bas coule le Fleuve Jaune, deuxième plus grand fleuve de Chine après le YangTsé |
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de très belles constructions malheureusement à l'abandon... |
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très jolies sculptures preuves d'un passé plus glorieux |
Arrivés en haut du village nous découvrons un "hôtel"... le cadre est très calme et superbe, le confort est plus... rudimentaire !!
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la propriétaire des lieux nous fait visiter |
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le dortoir pour les hommes |
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celui pour les filles...on notera la petite note rose très girly quand même..!?! |
Le couchage est traditionnel: grand lit de briques où l'on dort tous côte à côte et fin matelas de coton, avec un poêle, en brique également, pour se chauffer l'hiver... la salle de bains est bien entendu commune et ... dehors!!
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grand panier qui sert pour faire sécher le maïs après récolte
(à plat par terre bien sûr !!) |
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quelques petites dames en profitent pour nous vendre quelques fruits séchés |
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vraiment pas grand monde ... |
Une sorte d'auberge de jeunesse héberge des étudiants en art venus étudier le village et faire des esquisses
Nous avons longuement profité du calme ambiant mais il faut faire la route dans l'autre sens.... nous rendons donc leur tranquillité aux habitants de LiJiaShan et rentrons sur PingYao ...
A bientôt pour la fin de notre périple ...
la fin c'est
ici !!
Je n'avais jamais vu de tels paysages de la Chine, ça a l'air magnifique ! On sent que cette ville a du vécu. Merci pour le partage !
RépondreSupprimerDe rien c'est un plaisir!! merci d'avoir pris le temps de me lire!!
Supprimersuper!
RépondreSupprimermerci Alain, bises à tous les 2
SupprimerTes reportages sont toujours aussi passionnants Titine. Désormais, on se croirait dans un décor de cinéma. C'est qui ce coureur qui passe devant la caméra ? Thomas a beaucoup de chance. Il va rentrer à Lyon avec un beau film en tête. On vous envoie des brins de muguet virtuels (Julien est en train d'essayer d'en vendre sous une pluie battante!). Bises à vous 3. Sabine
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